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survivingmedschool

7 décembre 2014

Aaa it's hard

Bonjour, 

 

Aujourd'hui ca ne va plus. Je craque. 

C'est dur, je sens de la résistance dans ma progression.. Je travaille tous les jours (de moins en moins bien, pas tres efficace, rien ne paie...)

C'est l'hiver il fait froid. Je boude. 

Je me pose 1000 questions a la fois. Pourquoi je ne progresse pas comme je veux, comment etre plus discipliné, comment continuer a aller au sport 2x/s, est-ce que je travaille activement , est-ce que je fais assez de cas cliniques ? est-ce que je vais réussir ? est-ce que je vais etre un bon médecin ?         

Aujourd'hui, je fais le point. Médecine pour moi en tout cas est difficile sur le plan physique et moral. J'ai mon coup de blues mais je suis intimement convaincu que je peux faire mieux. Je dois mieux faire. 
Parfois, je me retrouve a me dire que c'est plus facile pour les autres. Mon chef en ORL qui m'a dit fait tout saut chirurgie a raison. Il y a juste des gens meilleur que moi. et que je n'y peux rien. 

C'est nul. Je me ressaisis. Ce n'est pas vrai. Je n'ai jamais progressé dans ma vie en me comparant aux autres. C'est strictement inutile.
On n'apprend rien en refardant une personne. 
La clef est en moi.
Le moment ou ca devient dur est le moment ou il faut résister. C'est le moment ou on change. C'est comme la musculation, on ne se muscle pas en soulevant toujours un poids léger. 

 

Brefm aujourd'hui ce post est né d'une envie de me consoler et d'etre mon propre coach. C'est aussi un moment ou beaucoup d'idées s'entremelent d'ou la necessité d'ecrire. 

On va dire que je m'autodiagnostique :)

 

Allez go , retour au boulot. La médecine doit etre decortiquée. Je progresse avec des petits pas tous les jours. The BABY steps. Comme on dit, as long as I'm awake and working, I'm moving somewhere in my journey. 

 

 

 

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26 novembre 2014

Am I good enough ?

Semaine 12 ! 

J'attaque ma semaine 12/ 14 du 1er semestre. Ca y est bientot, il faut que je fasse le bilan de ce semestre. 

Pour me préparer à mon objectif : réussir ce concours d'ECN. J'ai 2 facons méthodes. 

1. Comprendre que je ne fais que progresser. Je suis un etre qui évolue. Je n'y suis pas "encore" mais j'y arrive. Je suis sur cette courbe d'évolution. 
2. Auto-évaluer et faire le point sur mon évolution. C'est anxiolytique et parfois déprimant. 

J'essaie de progresser en me disant que tout ce que j'aborde de nouveau dans ma vie est comme une disséction. En effet, quand je commence à réviser ma gériatrie par exemple , je fais mon incision (en feuilletant les pages), et puis plus je dissèque , plus j'y vois clair. 
J'y vais progressivement mais au meme temps, j'ai la pression de continuer et d'avancer rapidement. 

Aujourd'hui , je fais le point de ma semaine 12 et je ne suis pas encore fière. J'ai un peu relacher le rythme depuis mes partiels (y a 3 semaines). 
J'ai eu mes notes qui sont Ok mais je ne suis pas du tou mais alors pas du tout contente de ma note de psychiatrie. 
Je m'éfforce à m'en foutre de mes notes, parce que je ne me défini par celle-ci puisqu'elles ne représentent que l'aboutissement de mon travail avant cette épreuve. Rien n'est fixe, je pense que je peux faire mieux. 
Mais il faut que je comprenne ce qui n'a pas marché dans ma préparation. Ou est-ce que ça a merdé ? 

Meme si je sais que les notes ne me définissent jamais surtout (quand je suis en pleine évolution) , je suis obsedée par l'idée de finir mon année en beauté. 
Quoi qu'il arrive, je dois etre dans le top 5. Je sais que je peux le faire. 

Allez faut , y croire !! Go go go !! je retourne travailler. Il est 16h !!! 

26 novembre 2014

Stage de médecine générale.

La fin de mon stage approche. *soupir*

Je dois dire sicnérement que c'est un des meilleurs stages de mon externat (après le SAMU. (pas pour les memes raisons))

Dans ce stage : 

- j'ai découvert le métier du médecin généraliste
- j'ai brisé les a prioris que j'avais
- j'ai apprécié mes heures de stage (je ne regardais presque jamais ma montre). Je vivais le présent à 99%
- mes maitres de stage m'ont bousculé et m'ont fait prendre conscience de bcp de choses. Ils m'ont donné des conseils que je n'oublierai jamais pour ma futur pratique. 

Avec ce stage, j'ai réalisé : que j'ai beaucoup de choses à apprendre. Je ne cache pas qu'au début je pensais 

1. j'allais le subir ce stage
2. je n'allais rien apprendre parce qu'il n'y a que de la "bobologie"
3. je n'aurai rien à apprendre et qu'on allait vite me saouler avec "l'importance du tact/ l'écoute de la demande du patient..." (le truc que je pensais chiant, inutile, !)
4. j'allais passer mon temps à remettre en question ces medecins généralistes qui auront des connaissances "trop généralistes et donc fausses"

Bref, j'avais un état d'esprit de MERDE/ d'une vrai "looser" qui croit qu'elle a tout compris et qu'elle n'a rien à apprendre. 

Je suis très reconnaissante d'avoir ces encadrants. Ils ont vraiment été très patients et pleine de bonne volonté avec moi. Ils ont compris mon état d'esprit et ont tout fait pourque je me remette en question. Je les remercie énorment. 

Je n'ai pas envie de faire de la médecine générale mais j'aspire ressembler à ces médecins très humains et intelligents. 
Quand je dis qu'ils sont intelligents, je ne parle pas forcément de leur compétence professionnelle mais de leur façon de vivre. Ils ont une intelligence sociale très developpée. Je pense qu'ils sont réellement heureux. 

Je ne fais pas l'éloge de la médecine générale mais de mon expérience avec ces 2 médecins. 

Au final, c'est pas temps la spécialité que je ferai qui m'interesse mais plutot ma "façon de vivre" avec ce métier qui influence une énorme partie de ma vie. 

26 novembre 2014

E. C . N

Je prends enfin conscience que c'est bon, Je passe l'année l'ECN l'année prochaine. 
C'est mon tour ! Oui.  j'ai hate !
Je ne l'ai pas vu venir. J'en parlais en p2, D1 comme quelque chose de bien loin et flou. Ca me réconfortait. 

-Quel état d'esprit dois-je avoir pour affronter cette épreuve ? 
Bien je pense: 
1. NO STRESS +++ Je veux/ j'exige de réussir cet examen (challenge) Mais cette fois-ci j'aurais 24-25 ans. Je n'ai pas l'age de me stresser pour un test. 
2. L'ECN est le résultat=la finalité. Les années de préparation ne doivent pas etre subis mais appréciées comme on dit "enjoy the journey"
3. Croire en sa Capacité incroyable de progresser ! (c'est le fondement de ma pensée)
4. Plus je travaille , plus la chance me sourit. 
5. Rien n'est joué. 
6. Régularité mais savoir s'adapter si petit souci sinon rester égoiste. 

 

Mais ce n'est pas tous les jours facile de se remettre en question (mais au fond, je suis contente de le faire, je me sens vivre). 
Je suis loin encore loin d'atteindre mes objectifs (niveau discipline,stratégie, auto-évaluation) mais j'ai la conviction intime que je vais y arriver. 
EN chirurgie, j'ai appris un truc. C'est qu'on "responsable de soi-meme" pour créer l'état d'esprit et la motivation pour devenir confiant. 
La confiance se travaille. 
Une autre chose que j'ai apprise; il ne faut pas avoir l'esprit "dominos" pour créer sa confiance en soi. 


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